La situation économique mondiale en juin 2024 s’est caractérisée par une croissance modérée, avec des signes de ralentissement dans plusieurs régions. Les pays développés ont connu des évolutions contrastées, marquées par une baisse des pressions inflationnistes. Les économies émergentes, confrontées à des défis liés à la demande intérieure, ont enregistré une croissance inégale. Dans les pays voisins et partenaires commerciaux de l’UEMOA, l'activité économique est restée fragile.

Aux États-Unis, la croissance s’est raffermie, portée par la hausse de la demande et le renforcement des effectifs. En zone euro, l’activité a reculé, en raison du ralentissement de la demande et des commandes. Au Royaume-Uni, l'activité économique a légèrement décéléré, en lien avec la diminution de l’activité commerciale.

En Chine, l'activité économique a fléchi, en raison de la baisse de confiance des marchés financiers et d’une demande insuffisante. En Inde, la croissance a progressé, soutenue par la forte demande intérieure et extérieure. L’Afrique du Sud, pour sa part, a connu un recul de l’activité dans un contexte de demande intérieure faible due à l'incertitude politique.

En Afrique de l’Ouest, l’activité économique s’est contractée au Nigeria, reflet de la faiblesse de la demande intérieure et des pressions inflationnistes. Au Ghana, l’activité du secteur privé a diminué, en raison de la hausse rapide des prix qui a freiné la demande.

L’indice des prix des principales matières premières exportées par les pays de l'UEMOA s’est accru, en lien avec la hausse des prix de la plupart des produits agricoles, influencée par les conditions météorologiques défavorables. En revanche, l'indice des prix des produits alimentaires importés a reculé en raison de l'augmentation des disponibilités et de la faiblesse de la demande.